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En savoir plusSelon Libération, Marion Maréchal aurait dépensé une importante somme d'argent appartenant à Reconquête, le parti de son oncle Éric Zemmour, avant de le quitter en mars 2023. Le quotidien affirme que le parti a enregistré un déficit de 750 000 euros en 2022, une année marquée par le lancement de la campagne présidentielle de Zemmour et la création de Reconquête. Libération révèle que Maréchal, qui était secrétaire générale du parti, a dépensé 200 000 euros en « charges de personnel » pour des collaborateurs dont le rôle et l'identité restent flous. La création d'un centre de formation, baptisé « Académie Reconquête », et la production de nombreux documents et brochures ont également contribué à l'augmentation des dépenses. Le parti a également dépensé 250 000 euros pour l'organisation d'événements, notamment des « cafés Reconquête », une initiative de Maréchal visant à faire connaître le parti et à drainer des sympathisants. Ces révélations viennent s'ajouter aux accusations de « dérives sectaires » et de « gestion opaque » qui planent sur Reconquête. Contactée par Libération, Marion Maréchal n'a pas souhaité répondre aux accusations. Reconquête, quant à lui, a démenti les accusations, affirmant que les dépenses étaient « justifiées » et « en ligne avec les objectifs du parti ». Le parti a également affirmé que les accusations de « dérives sectaires » étaient « infondées » et « sans aucun fondement ». Cependant, les révélations de Libération soulèvent de nouvelles questions sur la gestion de Reconquête et la transparence financière du parti. Ce n'est pas la première fois que des accusations de gestion opaque sont portées contre Reconquête. En avril 2023, le site d'investigation Mediapart avait révélé que le parti avait dépensé des sommes importantes pour organiser des événements et des voyages, sans que les bénéficiaires ne soient clairement identifiés. Les révélations de Libération et de Mediapart suscitent des interrogations sur les pratiques financières de Reconquête et sur la gestion du parti par Éric Zemmour. Le parti, qui a connu un démarrage difficile, a du mal à se stabiliser et à s'imposer dans le paysage politique français. Les accusations de dilapidation de fonds et de gestion opaque pourraient fragiliser davantage le parti et nuire à sa crédibilité auprès de l'opinion publique.
Résumé
"Les accusations de dilapidation de fonds et de gestion opaque pourraient fragiliser davantage le parti et nuire à sa crédibilité auprès de l'opinion publique. Reconquête, qui a connu un démarrage difficile, a du mal à se stabiliser et à s'imposer dans le paysage politique français. Les révélations de Libération et de Mediapart suscitent des interrogations sur les pratiques financières de Reconquête et sur la gestion du parti par Éric Zemmour."
Mis à jour le: 06.20.2024
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