La French Tech peut-elle être populaire ?
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En savoir plusL'Agence européenne des médicaments (EMA) a lancé une enquête concernant des centaines de médicaments génériques fabriqués par un fournisseur indien, Hetero Labs. Cette enquête a révélé des irrégularités dans les données fournies par Hetero Labs pour l'homologation de ces médicaments. L'EMA a ainsi lancé une procédure de « revue commune » afin de déterminer si ces médicaments peuvent rester sur le marché européen. Cette procédure, qui dure plusieurs mois, peut conduire à la suspension de la vente de ces médicaments en Europe si des irrégularités significatives sont constatées. Parmi les médicaments concernés figurent des traitements contre l'hypertension, l'épilepsie, la maladie de Parkinson, les infections bactériennes, le VIH, les infections fongiques et le cancer. Cette situation pourrait entraîner des pénuries de médicaments et des difficultés d'accès aux soins pour les patients. L'EMA a affirmé que la sécurité des patients restait sa priorité absolue et qu'elle prendrait les mesures nécessaires pour garantir la qualité et la fiabilité des médicaments disponibles sur le marché européen. Il est important de noter que l'enquête de l'EMA ne porte pas sur la qualité des médicaments eux-mêmes, mais sur la qualité des données fournies par Hetero Labs. Les médicaments concernés pourraient donc être retirés du marché uniquement si des irrégularités graves sont constatées.
Résumé
"La situation actuelle met en lumière les défis liés à la production et à la distribution des médicaments génériques, et souligne l'importance d'une surveillance accrue des fournisseurs et de la transparence dans les données fournies pour l'homologation des médicaments."
Mis à jour le: 06.22.2024
Des centaines de médicaments génériques pourraient ne plus être vendus en Europe à cause d’irrégularités
Les Etats membres doivent, sur demande de Bruxelles, suspendre la commercialisation des produits visés jusqu’à leur mise en conformité, mais ils peuvent y surseoir. En France, 72 médicaments sont concernés. Une décision est attendue d’ici le 24 juin.